Le 08/07/33 Stornfeld I
Projet de recherche en commun
Vul’nok, la destructructrice d’essaim
Chers membres du Salon,
Ce qui suit est destiné aux seuls membres du Salon.
Aucune fuite d’information ne sera tolérée, pour le bien de l’ensemble de nos membres et la poursuite sereine de nos activités.
J’ai reçu aujourd’hui une proposition des plus étranges. En effet, un nain Sombrefer, connu sous le pseudonyme de «
La Bombe », m’a contacté et donné rendez-vous à Baie-du-Butin pour me faire état d’une proposition d’étude d’ampleur pour le Salon et ses membres.
Ce nain Sombrefer, visiblement impliqué dans la revente –que je suppose être illégale- de reliques, souhaite mettre la main sur
Vul’nok la destructrice d’essaim. Selon ses dires,
Var’gazul le dernier empereur Gurubashi aurait fait réaliser cette arme d’une grande puissance en prévision des guerres avec l’empire Aqir. L’épée aurait vraisemblablement disparue suite au grand raz-de-marée qui vit la fin dudit empire. Son souhait est de nous voir l’aider dans son entreprise visant à retrouver l’arme pour la vendre au plus offrant.
En tant que Chancelier, je pense que le Salon ne peut refuser l’
opportunité qui lui est offerte. Il ne sera peut-être plus jamais possible de bénéficier d’un cadre de recherche tel que celui qui nous est présenté en Strangleronce, au cœur d’un des quatre plus grands empires de l’histoire. « La Bombe » nous propose en effet un remboursement de nos frais d’étude ainsi, évidemment, que la possibilité de garder toute forme de savoir qui résultera des fouilles et recherches.
Toutefois, l’hôte et à fortiori l’homme que je suis s’inquiète de la nature de la proposition. Il semble évident que la proposition qui nous est faite est peu ou
pas légale du tout. Qu’en est-il de l’éthique à collaborer à un tel projet avec des personnes probablement impliquées dans d’autres méfaits ?
Je serais d’avis que nous
examinions le projet de « La Bombe » tout en, parallèlement, nous informant sur son compte ainsi que sur les risques à
collaborer avec de potentiels criminels. Nous devons savoir avant d’agir.
Je reste ouvert à toute suggestion ou remarque de votre part. Vous n’aurez qu’à écrire à la suite de ce document.
Votre dévoué,
Raedric Stornfeld
Chancelier