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 [DIV] Sorcier-Docteur malgré lui, par Cederwynn d'Althain

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Raedric Stornfeld
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Raedric Stornfeld


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MessageSujet: [DIV] Sorcier-Docteur malgré lui, par Cederwynn d'Althain   [DIV] Sorcier-Docteur malgré lui, par Cederwynn d'Althain EmptyMer 6 Nov - 20:03

[HRP] Cet écrit a été offert au Salon par la famille Valenfleur en RP. Je les en remercie une fois de plus ! Ce qui suit n'est donc pas une production du Salon.

Sorcier-Docteur malgré lui
de Jehan-Baptiste Poquelaine, dit « Mot-de-Lierre ».
de Cederwynn Delabruine.


Scène première, Varthal, le fils.

Tard dans la nuit, des bruits de course dans les jardins en fleurs d'un manoir de Quel'Talas se font entendre.

Varthal, courant maladroitement après une poule.
Viens donc ici, poulette !
J'vois comme t'es grassouillette,
Alors me fais pas user ainsi mes grolles,
Tu finiras de toutes façons à la casserole !

Le troll se prend les pieds, s'étale et reste un instant au sol. Sa robe rapiécée et encrottée vrillée sur elle-même. Il peste, avant de se relever en titubant et de repartir à la chasse au poulet.
Au même-moment, plus loin et sur un banc en marbre du jardin, un elfe à la tenue fière et l'allure altière.


Le fils, une main sur le cœur et le dos de l'autre contre le front.
Oh, grâce ! Oh tragique infortune !
Pourquoi un destin si empli d'amertume,
S'acharne à préserver un vieillard au seuil de l'autre monde.
Alors qu'à tous sa mort viendrait ravir ?
A défaut d'autrui, à moi, son fils, les intérêts abondent,
Puisque de son trépas, mon patrimoine se viendra enrichir !
Or, pendant ce temps, ma mère, si chère me soit-elle,
Se contente de dilapider de père la fortune
En charlatans, grigris et calembredaines
Pour un rétablissement miraculeux d'un vieux père déjà sur la rive nocturne ?
Mais une oreille indiscrète pourrait entendre mes desseins !
Et par ailleurs, j'entends que quelqu'un vient !

Varthal, arrivant en courant.
Partie ! C'en est fini de la poulette qui m'aura bien fait courir !
A en perdre le souffle, d'une course à n'en plus finir !

Le fils.
Mais qui diable êtes-vous ! Si sale et répugnant,
Pour ainsi oser la demeure de père profaner ?
D'un dégoût et d'un aspect révulsant,
Vous venez m’écœurez avec bien de légèreté !

Varthal.
Dis, mec, c'est pas pour t'entendre piailler,
Qu'en ce jardin, je suis venu chercher de quoi manger.
Et de loin j'voudrais t'offenser,
Si en te disant qu'à ce que tu viens de baver, y'a pas un broc que j'ai pigé.


Le fils, remarquant les ornements sur le robe du troll.
Mais... mais qu'est ce donc que ces horreurs que je ne saurais souffrir,
Qui avec incohérence, votre robe viennent garnir ?

Varthal.
Ça, garçon, ce sont des langues.
On en trouve de toute sortes, chèvre, bœuf et caribou.
Parce qu'ainsi, afin que tout le monde s'entende,
Je puis dire avec aisance être un troll de goût.
Les langues, le goût, tu comprends ?
T vois, gamin, sous mes airs de vagabond, j'suis plus qu'un mendiant.
En réalité, le pauvre Varthal s'y connaît en p'tites potions.
Le genre de lotions qui pourraient te ravir un pestiféré, ou faire taire un type gênant.

Le fils, soudain intéressé.
Oh, ainsi est-ce un alchimiste qui me fait face ?
Je pourrais peut-être oublier votre intrusion,
Si face à cette situation qui me dépasse,
Vous veniez m'aider par vos prédispositions.
Mais approchez, que je vienne vous exposer
Quelques projets, qui sans être plus globaux, viendraient tous deux nous contenter.

Les deux s'éloignent sous le clair de lune.
Le troll et l'elfe s'éloignent. Entrent sur scène l'ogre, le malade et sa femme. Le malade repose dans un lit, allongé. Sa femme se place debout, à son côté, et l'orc de l'autre.



Scène deuxième, Gragor, Silin'Tiel, Amine'Le.

Le riche père se tient allongé dans un luxueux lit à baldaquin, recouvert d'une mer de couverture, une serviette humide en travers du front. Lui fait face un orc lourdaud et balourd, engoncé d'une armure et l'air idiot. Aux côtés de son mari d'elfe, Amine'Le, somptueusement vêtue.

Gragor.
Vous autres, les elfes, êtes petits et pas bien costauds.
Et maintenant, le voilà qui est tout palot.
Je l'aime bien, votre mari, mais le v'la bien mal parti.
Remarquez, j'y comprends rien. Qu'est-ce qui lui arrive, à cet elfe rabougri ?

Amine'Le, saisissant la main de son homme.
Je vous l'ai par maintes fois répété,
Mon amour souffre d'un mal inavoué.
Médecins, chamans et sorciers, aucun n'a sût trouvé,
La malédiction qui semble l'affecter.


Gragor.
Bah ! C'est parce que vous mangez que des plats compliqués !
Que vous passez votre temps libre à lire, écrire et à jouer !
Si sur le terrain, vos hommes préféraient guerroyer,
Forts, grands et en pleine forme, vous les récupéreriez.

Silin'Tiel, se redressant très légèrement et avec difficulté.
Aussi fatigué... puisses-je être,
De tels mots, loin suis-je de permettre.
Ma mie, je vous en prie. De grâce, je vous en conjure.
Cessez de ma santé vous inquiéter, qui vous jugera du parjure
De ma vie ne pas avoir veillé ? Là où tant d'experts ont échoué ?
Apportez-moi plume, encre et papier.
Il est grand temps que de ce pas, mon testament je m'en aille rédiger.
Gragor ! Allons, cet encrier !

Gragor, saisissant le flacon d'une poigne un peu trop ferme, le brise et en renverse l'encre sur les vélins alentours.
Heum... c'est que ce que vous me demandez est introuvable, monsieur.
J'ai beau cherché, et à moins que ce ne soient mes yeux,
Je crois bien qu'ici, il n'y ai aucun encrier.

Silin'Tiel, levant les yeux au ciel, se tournant vers le public.
Ce diable d'orc aura ma mort !
S'adressant de nouveau à l'orc.
Et bien, portez-moi donc le papier, en ce cas !

Gragor, balbutiant et balayant le tout derrière le meuble, cachant son méfait.
C'est que le papier, c'est bien pareil ! Et ne demandez pas plus crayon, ardoise ou fusain !
Sur votre bureau, je vous dis qu'il n'y a rien !

Amine'Le, à son mari.
Mon ami, je vous en prie ! Cessez de vous agiter !
Le docteur n'a de cesse de dire que votre tracas n'en serait que renforcé !
Allons, venez, reposez-vous bien ici.
Et de grâce, oubliez vos horribles papiers !
Je ne supporte l'idée de vous voir partir vers l'oubli.
Et l'au-delà m'inquiète bien assez, allons. Prenez votre répit.

Silin'Tiel, se replaçant nuque sur l'édredon.
Ah, ma femme ! Vous êtes bien trop bonne.
Si seulement de mon mal, votre bonté pouvait changer la donne.

Amine'Le.
Qu'importe le prix de leurs honoraires,
Les médecins du monde entier se presseront pour vos besoins satisfaire.
Que votre patrimoine l'entende ou non, peut me chaut.
Mieux me convient un pauvre mari en vie,
Qu'un riche fantôme d'un souvenir de mélancolie empli.


Scène troisième, les mêmes, accompagné du fils.

Le fils pénètre la chambre en une envolée de fanfreluche ostentatoire, ménageant ses gestes avec une emphase grossière et pas naturelle pour un sous.

Le fils, bras ouverts au ciel.
Mais qu'entends-je ? Que dis-je, qu'ouï-je ?
De mon grand, noble et propre père,
Et de son père avant lui, respectable et fier,
Dans son bureau ne saurait-être trouver de quoi écrire ?
Quelle chance que votre fils, à vos besoins sache subvenir !
Tenez, voilà là papier, de l'encre et encore un porte-plume.
Par pitié, père, avant que votre cœur ne fume,
Veillez à ne pas laissez votre enfant dans l'incertitude,
D'un legs déshérité l'infortune.

Amine'Le, jetant un regard noir à son fils.
De quelle honte recouvrez-vous, fils !
Si votre père se perchait au bord d'un précipice,
Peu serais-je étonnée que vous l'y précipitiez !

Le fils, au public.
Ainsi donc, écoutez de quelle mère je suis affligé !
M'accuser, de la sorte, moi ! Mon père ne point aimer ?
Qu'ais-je donc fais pour être ainsi insulté ?
Moi, dont le seul tort fut ma famille choyer ?

Grogar, se tenant le front.
Ça recommence ! D'en de lyriques envolées,
A se perdre je les reprends.
A n'y rien comprendre, j'y suis égaré.
Alors avec mon mal de tête, j'attends.

Le fils, à sa mère.
Allons, je ne suis inquiet que de la santé de mon géniteur !
Et bien outrecuidante vous m'apparaissez,
Alors que sa fortune, vous êtes la première à dilapider !
Je devrais apparaître en légitime bienfaiteur !

Silin'Tiel, haussant le ton.
Paix ! Voyons, paix !
Mon amour, ne voyez point un mal inexistant,
Dans la maladresse d'un fils éploré,
Qui de notre fortune, de notre dynastie et des affres du temps,
L'altération n'en cherche qu'à préserver.
Portez-moi donc ce papier, cette plume et cet encrier.

Le fils s'exécute, plaçant vélin sur planche de bois et trempant plume dans encrier. Tendant ensuite le tout à son père, il s'en place à ses côtés. Le malade, une fois son testament dressé, le scelle d'un cachet de cire, aux armoiries de sa lignée. Pendant ce temps, Grogar a quitté la pièce après avoir crut entendre un bruit.


Silien'Tiel, reposant sa nuque.
Voilà qui est fait, enfin puis-je reposer.
Mais mon fils, avant de nouveau sombrer...
Dîtes-moi, quel était ce chahut,
Qui ce tantôt troubla mon répit de sa cohue ?
Le fils.
Oh, et bien père, vous allez rire !
Figurez-vous qu'à l'instant, je venais de...


Scène quatrième, les mêmes accompagnés de Varthal.

Grogar entre, ouvrant la porte d'un brutal coup de pied et traînant Varthal par le col. Le troll, se débattant misérablement, tente de bien de s'expliquer. Mais l'orc, faisant la sourde oreille, se contente de mieux le bousculer à l'intérieur de la pièce.

Grogar, jetant le troll au sol, entre la porte et le lit.
Regardez donc quel oiseau je viens de cueillir,
Alors qu'il flânait, entre ces lieux et sans prévenir.
Un félon, un faible, un faquin.
Avec votre permission, je m'en vais lui apprendre à ne plus faire le malin.

Amine'Le, outrée.
Un vagabond, en ces lieux ?
Grogar, je vous en conjure ! Débarrassez-nous de ce diable de miséreux !
De sa simple vue, je ne saurais souffrir !
Mais enfin, regardez-le ! Pouilleux, galeux, allons ! Faîtes le partir !

Silin'Tiel.
Écoutez donc ma femme. Dans notre potager, il suffira de l'y cacher,
Quand de votre main, le manant nous aura quitter.
Et allez savoir, il paraît qu'ils font un bon engrais.
Peut-être viendra t-il de notre récolte, le rendement sublimer.

Grogar.
Ah bah ça, qui je serais pour refuser !
Et puis, les autorités seront simples à duper.
Un pot-de-vin, une bonne excuse,
Et puis zut, on dira que c'est pas nous !

Grogar quitte un imposant tomahawk ceignant sa taille. Le levant, prêt à abattre Varthal comme un bétail. Le troll ne dût sa vie qu'à son protecteur, l'elfe, fils du riche cultivateur.

Varthal, repliant ses bras devant son visage.
Woh, woh ! Mec, fais pas de sottises !
J'veux pas faire preuve de vantardise,
Mais une seconde, oh, laisses-moi m'expliquer !

Le fils.
Attendez, tous !
De ce quiproquo, éclairons la raison !
Ce pauvre ère, à la primaire frimousse,
Est en fait praticien de l'école de la guérison !
Je le rencontrais plus tôt, dans le jardin et par hasard.
La voilà, père, la raison de ce bazar.
Oh, il a bien l'air d'un mendiant.
Et de ce fait, le premier en suis conscient.
Mais il y a de cela trois jours,
Il me fit démonstration de plusieurs de ces tours.
D'un colibri ayant passé l'aile à gauche,
Sa résurrection il fit l'ébauche.
D'une jouvencelle éprise d'un mal sans nom,
Il parvint à chasser la maladie pour de bon.

Varthal, incrédule et comprenant à peine la manigance du fils.
Euh, ouais c'est carrément comme le dit le bien-coiffé !
Les maladies, les épidémies ? Pah, d'un geste, je les balaies !
Une blessure, une plaie qui vous chagrine ?
Peuh ! D'une potion, d'une lotion je viens vous ravir.
Faut pas vous en faire, oh beauté divine.
Votre mari, j'm'en vais guérir.

Grogar.
PAH ! Un charlatan, voilà ce qu'il est !

Silin'Tiel.
Grogar, vous oseriez douter de la foi de mon fils ?
S'il croit en cette chose, et en ses artifices,
Je m'en remets à son jugement.

Amine'Le.
Apothicaires, docteurs et herboristes !
Tous se sont succéder, et de mon mari le mal subsiste.
Mais tous étaient notables, bonnes gens et bourgeois praticiens.
Un miséreux parviendra peut-être à sauver mon aimé?
Après ces épreuves, je ne crois plus en rien.
Un miracle, troll ! Si le terme existe dans notre langue,
C'est qu'en certains temps, il doit bien désigner une réalité.

Le fils.
Un miracle ! Je n'aurais pas mieux choisis !
Le terme s'y prête, tant Varthal, mon cher ami,
Promet, que dis-je ! Fait monts et merveilles !
Grogar, relevez-le.

Grogar, relevant le troll sans aucune délicatesse.
Comme il plaira à monsieur...
Allons, debout le gueux !

Amine'Le, tandis que le troll se dirige vers le bureau, mélangeant ses mixtures.
Dis-moi, troll. Pourquoi nous aider ?
Non pas que la première n'en sois-je contentée,
Mais de tes intentions, je viens me questionner.

Varthal, travaillant sur ce qu'il pense être un poison et non un élixir.
Et ben, euh... C'est que, vous comprenez...
C'est votre fils qui est venu me mander.
Par hasard, dans le coin je passais,
Et le bien heureux à sût me trouver.
Mais mes intentions ? Bah, je crois qu'elles soient sans prétentions.
Le profit, madame, voilà ce qui me sied.
Je suis un troll, et j'aime le profit.

Grogar, amusé et s'adressant au public.
Un profit-troll, ha ! Ça c'est travaillé !

Varthal, au public.
Je n'ai absolument aucune idée de ce que je fabrique.

Le fils, au père.
Regardez, je vous en prie père !
Le voilà donc, ce troll, qui de ses breuvages fantastiques,
Ira guérir votre maladie, il exauce nos prières !

Grogar, sceptique.
Il ferait bon voir qu'il échoue,
Auquel cas il est bon pour se faire tordre le cou.

A ces mots, le troll sursaute et renverse sa préparation. Grogar, au bout du rouleau, s'avance d'un air menaçant.

Varthal, balbutiant.
OULA ! Ce n'est rien ! A peine un contretemps !
Mais laissez-moi donc une seconde, à peine un instant !
Que je me reprenne pour un élixir plus... global.
Avec, j'vous assure, je vous fais la totale !
Avec en prime une boule à zéro en moins !

Silin'Tiel, passant une main honteuse sur sa calvitie.
Un accident arcanique, j'imagine que vous comprenez ?
Vous qui ces forces, semblez presque familier.

Le fils.
Allons, je vous en prie père !
De quoi pensez-vous que ce troll ait l'air ?

Grogar, fulminant.
D'un menteur, je vous le dis !

Amine'Le.
Mais à la fin, Grogar ! N'est-ce pas fini ?

Grogar.
Pas tant que votre mari ne sera pas guéri.
Jusque là, j'ai été ainsi.
Et qu'avons-nous vu d'autres que des charlantes, je vous en prie !

Amine'Le.
Alors quoi, ce sont mes décisions que vous contestez ?
Mais à la fin, pour qui vous vous prenez !

Silin'Tiel.
Tonnerre !
Sortez, tous !
Que seul le troll demeure !
Par pitié, cessez cette clameur !


Scène cinquième, Varthal et Silin'Tiel.

Silin'Tiel.
De grâce, mon brave, faites vite !
Je sens qu'avec avidité, la mort m'invite !
Combien de temps pourrais-je la retenir ?
La chasser, l'éconduire ?
AH ! Je la sens ! Elle arrive !

Varthal, définitivement perdu, au public.
Hey mais ! S'il meurt alors que nous sommes seuls,
J'suis bon pour m'faire accuser d'lui avoir offert le linceul !

Silin'Tiel, au bord.
Je me meurs !

Varthal, saisissant tout ce qui lui passe sous la main et le mélangeant d'un coup, d'un seul.
Ouais ! Tenez, prenez ça !
J'vous assure que ça vous remettra !

Varthal tousse et se retourne, se cachant les yeux en n'osant pas plus regarder son œuvre. Pendant ce temps, le patriarche, affaibli, retire le haut de sa couverture et porte le flacon aux effets inconnus à ses lèvres.

Silin'Tiel, buvant le flacon.
Bigre que c'est abominable !
Si la maladie ne me tue pas,
Pour sûr que ce goût le fera !
AH ! C'est fichtrement intolérable !


Scène finale, les mêmes, Amine'Le, le fils, Grogar.

Amine'Le, entrant en hâte.
Que sont-ce que ces cris ?

Grogar, la hache en main.
Il vous a blessé ?
Comment vous-vous sentez ?

Le père, debout et visiblement en pleine forme.
Blessé ? Mais oui ! Et comment !
Et il a tenté pire, en m'empoisonnant !
Ce goût, c'est atroce ! Une torture !
Un vrai relent de pourriture !

Amine'Le, outrée.
Un poison ? Comment, quand !
Grogar !

Grogar, levant son arme au-dessus de Varthal.
J'attendais ça d'puis un moment !
Tu f'rais mieux de prier un instant !

Varthal, hystérique et au bord des larmes.
Mais enfin ! R'gardez le, votre parent !
Le v'la qui se tient debout,
Frais, fringuant et bien portant !

Silin'Tiel.
Attendez ! Fichtre que c'est vrai !
Si écœuré que j'étais, j'allais le faire tuer !
Mon sauveur, mon docteur !
Vous, mon guérisseur !
Grogar ! Le blesser ? Allons, vous devriez l'embrasser !
Le bougre semble venir de me sauver !

Le fils, échappant sans le vouloir.
AH, LE TRAÎTRE !
Lui qui devait l'achever !

Amine'Le, interloquée.
Plait-il ?

Silin'Tiel.
Qu'est-ce à dire que ceci ?

Varthal, sautant sur l'occasion.
Comme il dit ! Il voulait que je tue votre seigneurie !
Mais, le brave Varthal, généreux et réfléchi,
A préféré lui sauver la vie !
Par contre, lui, le félon,
Projette de tuer le patron !

Tous jettent un regard noir au fils, tandis que Grogar approche dangereusement.

Le fils, se faisant minuscule.
Hum...
Pourparlers ?


FIN

de Jehan-Baptiste Poquelaine, dit « Mot-de-Lierre ».
de Cederwynn Delabruine.
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