Concernant le Cercle

Citation :

Le 09/07/35

Comme pour le Thé des savoirs de la dame de Saint-augure, je me permets de rédiger ici une note pour rendre compte de l'évènement d'hier soir, et permettre ainsi aux absents d'en avoir un petit retour.

Le thème fut assurément intéressant, bien que l'on ait regretté l'absence de notre cher confrère, Monsieur Stornfeld.
L'introduction de Monsieur Milloin, qui nous rappela les faits qui poussèrent l'Alliance et la Horde à se rendre en Nouvelle Draenor et nous invita à nous interroger sur la suite des évènements, fut bien utile à celles et ceux qui étaient le moins au courant.

Monsieur Milloin et notre confrère Monsieur Hawthorn parlèrent ensuite de certaines particularités intéressantes de ce monde, comme les rilaques, sorte de chimères, certaines plantes, les Ogres néo-draenoriens, les sabrons ou encore les arakkoas et leur considérations Soleil-Nuit, semblable à notre conception Lumière-Ombre, bien que naturellement différente.

Je tiens également à saluer notre confrère, qui ne manqua pas, au cours de ses présentations, de glisser une ou deux allusion à notre communauté.

L'organisation n'était pas mauvaise, et permit même des prises de parole spontanée, ce qui était en soi très positif et répondait visiblement aux objectifs du Cercle.

Il est seulement dommage, selon moi, que l'une ou l'autre personne manquait légèrement de tenue, bien que l'on ne peut rien y faire.

La seule note négative était peut-être le nombre de participants, que j'ai plus ou moins compté à un peu plus d'une bonne quinzaine au moment du plus haut taux de présence. C'était bien entendu bien plus qu'à notre symposium sur les Titans, par exemple, mais cette quinzaine de participants contrastait un peu avec la taille de la pièce (et donnait même une certaine impression de dispersion) ainsi qu'avec le nombre de protectrices de la Grâce. On sent là qu'un nombre plus important était prévu, et qui a fait un peu défaut à ce premier cercle.

Kolben Fracassor

Citation :

Quand notre très sympathique Kolben évoque les personnes qui ne savent pas se tenir en public, sans doute veut-il parler de sieur Askelinne (ou quelque chose comme ça) qui s'est permis, je cite "d'envoyer chier" une compagne qui, à la demande de dame Ephélie, ne faisait que demander un peu de silence dans le public.
Ou encore de Noventa, le fidèle loup de garde de Dorian, auprès de qui il a fallu insister pour qu'il dépose sa lourde arme de guerre avant de s'installer parmi le public. Par lassitude, nous n'avons même pas envisagé de lui demander de reprendre forme humaine.
Ca fait toujours son effet de voir un immense worgen en armure lourde, tous crocs et griffe dehors, assister à une causerie.

De notre point de vue - celui de protectrices embauchées par dame Ephélie - c'était bien évidemment un camouflard.

Ambre.

Citation :

Chers pairs, et en particulier Kolben,

Merci pour se ressenti, que vous aviez déjà évoqué à la fin de la rencontre. Il est vrai que l'enquête d'opinion avant de lancer le Cercle voyait bien plus de gens intéressés qu'il n'en fut. A noter que près d'une dizaine d'individus avaient affirmé qu'ils seraient présents et ne le furent pas. Nous prendrons garde une autre fois à ne pas mettre en place la rencontre au moment d'une ouverture de la Chope Sucrée comme cela fut suggéré.

Pour moi j'ai failli à mon rôle de maître de la rencontre en me laissant emporter dans un échange stérile, comme souvent avec ce genre de personne, concernant ombre et lumière, et les pratiques Auchenai que j'ai constaté dans l'Autre Draenor. J'aurai du y mettre fin bien plus tôt et revenir à un sujet moins polémique.


Pour la sécurité,

Précisons que Noventa a des ordres pour être toujours sous son aspect le plus impressionnant lorsque qu'il se trouve en ma compagnie, à moins d'un contre ordre de ma part qui ne m'a pas sembler indispensable ici.
Il y a eut sans doute quelques cafouillages sur le point de la sécurité, puisque la baronne et moi n'avons pas la même notion sur ce point. La prochaine rencontre du Cercle verra des indications claires sur ce point.

S'il est vrai que le calme est nécessaire, surtout si la salle avait été remplie, mais je pense qu'empêcher les chuchotements privés, et même quelques interpellations des intervenants va totalement contre l'idée d'échange et partage spontané que souhaite donner le Cercle.

La prochaine rencontre aura lieu dans deux mois, car au fort de l'été, nous pensons qu'organiser quoi que ce soit serait vain.

Citation :

Cher Dorian,

Effectivement, certains point de sécurité mériteront d'être éclaircis, mais ce sont des points de détail.
Et je suis bien d'accord avec toi, quelques chuchotement, ou même interventions spontanées, sont souvent souhaitables. Une rencontre comme celle d'hier soir n'est certes pas un récital de chants sacrés.

Citation :

Le 22/11/35

Chers Confrères et Consoeurs,

Je me suis permis de rédiger un compte-rendu du troisième Cercle de notre ami Dorian et de la Baronne de Gresbeauval ayant lieu le 14 de ce mois et auquel j'ai eu l'heur d'assister, comme la Pair Ambre d'ailleurs.

Comme j'ai eu la motivation de prendre des notes, je décide aujourd'hui de les mettre à la disposition de la communauté. Je laisse également et bien sûr au Pair Dorian la possibilité d'indiquer d'éventuelles corrections à effectuer ainsi que d'en faire une copie s'il en ressentait la nécessité.

Vive le Salon.

Hôte Kolben Fracassor

Citation :

A propos du troisième Cercle: compte-rendu

Le 14ème jour du 11ème mois de l'an 35, le troisième Cercle fut organisé à la bibliothèque du Hall des Explorateurs par la baronne Ephélie de Gresbeauval et le Marquis Dorian Hawthorn, sur le thème "les sept royaumes des Hommes".
Plusieurs intervenants furent invités pour présenter leurs royaumes, selon leurs témoignages particuliers. Parmi ceux-ci figurèrent le duc d'Althain (Alterac), le marquis Hawthorn (Gilnéas), le baron de Laelinne (Lordaeron), messieurs Lachance (Kul'tiras) et Milloin (Hurvelent). La magus Shane (Dalaran) et le chevalier Caswel (Stromgarde) ne purent malheureusement pas se présenter.

Introduction de la séance

La baronne de Gresbeauval débuta le troisième Cercle en rappelant le rôle des intervenants, invités pour présenter les royaumes qui les tenaient à cœur, ainsi que le déroulement de la soirée. Les questions, notamment, seraient à poser à la fin de chaque présentation.
Elle donna ensuite la parole au marquis Hawthorn. Celui-ci expliqua qu'il avait été en charge de peu de choses concernant ce Cercle, bien que cela fut important. Il dit également que les intervenants étaient présent d'après leur statut de témoins privilégiés, et non pas en tant que représentants de ces royaumes.
Enfin, il rappela le fait que le Cercle était organisé pour partager et donner la parole à celles et ceux qui y participaient.

I: Alterac, par le duc Kiel d'Althain

Le duc insista tout d'abord sur le fait qu'Alterac n'était pas son royaume de naissance, mais qu'il y avait trouvé un havre original.
Pour certains, cette terre n'est rien d'autre que le refuge du Syndicat, une organisation criminelle apparue après la Seconde Guerre.
Le royaume fût fondé au cours du troisième millénaire avant l'ouverture de la Porte des Ténèbres. Il était faible, mais servit vaillamment l'empire d'Arathor jusqu'aux environ de – 1200. Le climat rigoureux et les batailles ont façonné la culture, la pensée et les mœurs des habitants. Stromgarde fut très longtemps son rival (encore aujourd'hui). Enfin, la position excentrée du royaume contribua longtemps à son retard par rapport aux autres nations humaines.
Encore aujourd'hui, Alterac est possédée par ses démons (syndiqués, ogres, Loups-de-givre,…) et espère une nouvelle aube.

II: Lordaeron, par le baron de Laelinne

Cette nation tire ses origines de l'empire d'Arathor. Lordaeron était la plus influente ville du nord, et lorsque l'empire s'effondra, elle obtint le statut de cité-état, avant de devenir la capitale du nouveau royaume né en Tirisfal.
Durant la Seconde Guerre, Lordaeron devint le centre de l'Alliance et la capitale officieuse de l'humanité, laissant dégager sa puissance et son rayonnement.
Cette nation était la plus pieuse de toutes et un haut lieu de pèlerinage. Son armée était véritablement religieuse, et convaincue que l'humanité devait s'élever contre les assauts blasphématoires de la Horde. Une conviction qui fût tantôt fourvoyée, tantôt mal interprétée.
Sa couleur était le blanc immaculé, symbole de la Lumière et de la paix. Sa prospérité et son influence constituaient le phare du continent, mêlant à la fois des humains, les nains des Hinterlands et les Hauts-elfes de Quel'thalas.
Le royaume sombra face aux assauts du Fléau et après l'assassinat de son dernier roi, Terenas II Menethil. Aujourd'hui, Lordaeron n'est plus que ruine. En-dessous, dans les anciens égoûts, fût érigée la Fossoyeuse, tristement célèbre capitale réprouvée.
L'espoir de voir renaître Lordaeron un jour est cependant toujours là. L'espoir de ramener la lumière dans ces contrées et de faire refleurir sa terre.
Le baron ne manqua d'ailleurs pas d'inviter toutes celles et ceux soucieux de défendre la cause lordaeronnaise de se joindre au combat de son domaine.

III: Kul'tiras, par monsieur Lachance

Comme les autres états, Kul'tiras fût fondée plus ou moins à la même période avec la chute d'Arathor, sur une île au large de Dun Morogh. Son peuple se développa grâce aux mers, au commerce et à son amitié avec les peuples humains, nains et hauts-elfes.
Le royaume marin fût par ailleurs très impliqué durant la Deuxième Guerre, puisqu'il mit sa flotte au service de l'Alliance de Lordaeron. Ceci marqua d'ailleurs un grand changement, puisque de nombreux citoyens furent massacrés par les Orcs et leurs alliés, et ce bien qu'ils n'aient jamais posé le pied sur les îles tirassiennes. Chaque année depuis lors, la population célèbre la défaite de l'ancienne Horde. Une célébration guère répandue ailleurs.
Durant la Troisième Guerre, une importante partie de la population fût menée par Jaina Portvaillant vers Kalimdor.
Le Grand Amiral Daelin, son père, se mit à sa poursuite en constituant une flotte importante. Il ne revint jamais, cependant.
Kul'tiras devint orpheline, et sa fierté qu'elle pouvait tirer de Theramore fut brisée lorsque la Horde l'a détruite. La nation resta loyale à l'Alliance et fidèle à l'Humanité et à ses valeurs.

IV: Stromgarde (intervenant absent)

V: Gilnéas, par le marquis Hawthorn

Gilnéas est une presqu'île au bout de la Forêt des Pins argentés. Son industrie et son sens de l'acharnement en ont fait un royaume viable. Cet état resta toujours allié à ses voisins lordaeronnais et dalariens, même lorsque la Première Alliance fût mise en place pour contrer l'invasion orque.
La situation fût cependant plus compliquée durant l'entre-deux-guerres. Le roi Grisetête, attentif au bien-être et à la richesse des Gilnéens, décida que l'aide apportée aux autres nations coûtait plus qu'elle ne rapportait, en plus du fait qu'assez de sang gilnéen avait coulé. De plus, Gilnéas n'avait plus besoin d'aide, ni besoin d'en donner. Il ordonna ainsi l'érection du grand mur portant son nom. La noblesse lui apporta son soutien, et pourtant la guerre civile éclata, au sujet de ce projet délicat.

Une dame, supposément croisée d'argent, perturba la séance en affirmant que les Gilnéens avaient été des traîtres envers l'Alliance. Le public, majoritairement composé de nobles gilnéens (ou sympathisants) et de leurs suites se levèrent, et le marquis Hawthorn ne reprit la parole qu'après de longues minutes d'attente d'excuses de la part de la dame ainsi que de sa sortie des lieux.

Le mage Arugal invoqua ensuite des démons, nommés Worgens, pour combattre le Fléau au Mur. Mais de l'autre côté, un mal rongeait doucement le royaume. Lors du Cataclysme, l'attaque des worgens sauvages et des réprouvés faillit annihiler la nation gilnéenne. Fort heureusement, une partie des survivants purent s'enfuirent grâce à l'aide des Darnassiens, qui les aidèrent plus tard à prendre le pas sur un nouveau mal qui les affligeait. Aujourd'hui, la majorité des Gilnéens sont des worgens et espèrent un jour retrouver leurs terres, selon les promesses de Leurs Majestés Genn Grisetête et Varian Wrynn.


VI: Hurlevent, par monsieur Milloin

Le royaume hurleventois fût fondé il y a 1200 ans par un groupe d'Arathor ayant voyagé vers le sud.
Après des siècles de luttes acharnées, ces humains prirent le contrôle de pratiquement tout le sous-continent austral, de la Marche de l'ouest aux Morasses noires. Hurlevent fût également toujours mené par la famille Wrynn.
En l'an 6, l'ancienne Horde le détruisit.
Aujourd'hui, sa capitale est celle du plus puissant royaume humain encore debout. Elle est un exemple de brassage culturel, où se côtoient des habitants des sept royaumes, des Nains, des Gnomes, des Hauts-elfes, des Draeneïs mais aussi des Pandarens.

VII: Dalaran (intervenante absente)

VIII: questions

Monsieur Allifleur au marquis Hawthorn: Gilnéas est un royaume technologiquement avancé. Mais aurait-il pu évoluer vers un format équivalent à la technologie gnome actuelle, s'il aurait avancé de cette manière pendant 100 ans?
Le marquis rétorqua que ce n'était malheureusement pas son domaine, mais que le duc-consort (Aldorey Kelbourg), aurait probablement la réponse.
Ce-dernier répondit justement au Gnome qu'il n'en n'avait aucune idée. Toutefois, Gilnéas a su profiter longtemps d'un savoir technique avancé, plus que celui des autres pays humains. Pour donner un exemple, il fût le premier à monter une armée de fusillers. Peut-être aurait-il au moins tendu vers une production plus dense et rapide, mais n'aurait probablement pas connu une avancée technologique gigantesque.

Monsieur Allifleur au duc d'Althain: Certaines sources prétendent qu'Alterac est à l'origine de l'invention de l'accordéon. Sont-elles fiables? Quelles importance revêt cet instrument au sein de ce royaume?
Le duc répondit que cet instrument étant très populaire, il était difficile de correctement l'attribuer à un royaume plutôt qu'un autre.
-Qu'avez-vous d'intéressant culturellement?
Alterac dispose de la potée, de l'exploration et de la chasse.

Monsieur Allifleur à monsieur Lachance: quelle est l'importance de la noblesse dans la culture tirassienne?
Le sieur expliqua que la noblesse fut rapidement mise à l'écart sous le règne de Portvaillant.
-Que s'est-il passé après sa mort?
Monsieur Lachance expliqua que la noblesse s'était peu impliquée. L'héritier du Grand Amiral dirige aujourd'hui la nation, bien qu'il doive encore prouver sa valeur aux yeux de ses sujets.

Un paladin humain, aux rassemblés gilnéens: Qui sont concrètement les sorciers des moissons?
Le marquis organisateur du cercle s'avança, expliquant qu'il avait là de quoi répondre.
Gilnéas était à l'origine une presqu'île forestière, dont au cœur se dressait une forêt assez particulière, et menée spirituellement par des sorciers. Leurs pratiques étaient fortement liées à la nature. Ces sortes de druides étaient par ailleurs aussi puissants qu'un mage classique ou un prêtre de la Lumière. Lorsque Dalaran acquit son autonomie, une seule magie fut considérée comme bonne. L'arrivée du culte de la Lumière conduit à l'arrêt des pratiques alors dévalorisées. Bientôt, seuls les moins doués continuèrent à les manipuler, les cantonnant principalement à un usage agricole.
Lors des récentes périodes de troubles en Gilnéas, certains sorciers revinrent à leurs pratiques ancestrales et (re)commencèrent à enseigner ce que l'on pourrait appeler le druidisme gilnéen.
Le baron Vandors et monsieur Lachance discutèrent ensuite longuement de Kul'tiras, du doute du noble quant à la participation de tout le royaume au voyage de Jaina Portvaillant, des actions menées par le Grand Amiral en Kalimdor et  de la fondation de Theramore.

Un homme au duc d'Althain: les contreforts d'Hautebrande faisaient-ils partie du royaume d'Alterac?
Il semblait au duc que ces contreforts constituaient une campagne de Lordaeron.
-Vis-à-vis des avancées récentes des Réprouvés, craignez-vous pour la sécurité du royaume?
Le noble altéran affirma que les incursions étaient principalement menées par de petits groupes déterminés. Il ne s'agissait pas d'invasions à proprement parler.
Allifleur: Les Altérans ont-ils une plus grande notion et envie de survie, au point d'accorder moins d'importance à la notion d'honneur?
La notion de survie est surtout liée à l'environnement.
-Lors de la trahison d'Alterac envers l'Alliance, la survie ne fût-elle pas placée au-delà du sens d'honneur?
Le duc voulut d'abord rectifier la pensée du scientifique gnome en précisant qu'il s'agissait là de la trahison de Perenolde et non du royaume. Il n'eut cependant pas réellement l'occasion de répondre à la question.