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 [CULT] Sha'rifa d'Eloès : Traduction Interprétative, par Therod Aoun'dore

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Therod Aoun'dore

Therod Aoun'dore


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MessageSujet: [CULT] Sha'rifa d'Eloès : Traduction Interprétative, par Therod Aoun'dore   [CULT] Sha'rifa d'Eloès : Traduction Interprétative, par Therod Aoun'dore EmptyDim 14 Sep - 21:42

Therod Aoun'dore a écrit:




SHA'RIFA D'ELOES : TRADUCTION INTERPRETATIVE


Citation :
INDEX

I / Texte intégral reconstitué du Sh'arifa d'Eloès

II / Notes de traduction

III / Interprétation politique et notes historiques

IV / Les Sha'rifas contemporains à Eloès : Satire et Despotisme


Note de l'auteur.

Prière au lecteur de considérer le présent avertissement. Cet article, bien que rédigé à la lumière d'une rétrospection contemporaine sur le triste règne d'Azshara, s'efforce de garder une neutralité scientifique due à sa nature. Néanmoins, il n'est omis aucun détail à la charge des décisions de justice et des vices de procédure qui entourèrent la publication de ce Sha'rifa et si votre humble auteur se garde bien de porter un jugement trop impartial, il serait impensable d'embellir le tableau de cet épisode judiciaire et artistique de sinistre mémoire qui marqua un tournant funèbre dans le règne d'Azshara et sa vie culturelle.


I/ Texte intégral reconstitué du Sha'rifa d'Eloès

Sha'rifa : Bonté et Beauté (1) Eloès le Banni

Traduction littéraire sans respect de la versification.


Dans un royaume aujourd'hui oublié mourut jadis un roi, de tous, adoré. Il laissa à son peuple, comme noble héritage, deux princesses jumelles que tout opposait, et l'injonction royale d'élire celle qu'il voudrait comme reine.

Sarza était la beauté même (2) : ses yeux étaient des étoiles, ses cheveux une rivière, sa bouche un rubis et son visage un diamant. Sa splendeur était si radieuse que tous ignoraient l'horreur silencieuse. Tapie tout au fond de sa conscience malade grandissait l'idée de ne causer que du mal.

Marza était la bonté incarnée (3). Si elle était petite et faible, si ses cheveux étaient [inégalement implantés]sic, elle débordait d'idéaux et voulait le bonheur de tous. Elle aimait la musique, les arts, et priait Elune tout le jour d'aider les plus démunis.

Le chancelier rassembla le peuple sur la place du palais. Il dit « Peuple, voici venu un temps unique où vous pourrez choisir celle qui sera votre Reine. Chacune des deux sœurs du défunt roi viendront ici édicter leurs lois. La fille que vous élirez se tiendra là où s'est tenu le père. »

Marza vint la première : elle parla des plus démunis, avec les mots d'une belle langue, loua leur courage et promit la clémence. Elle parla des arts, elle parla de la musique, elle invoqua la paix et le respect d'Elune (4). Mais le peuple sourd (5) ne voyait que sa laideur.

Sarza vint la seconde : elle parla du pouvoir, se présenta comme leur Reine, discourut longtemps sur sa beauté sans daigner voir la plèbe, dénigra sa sœur qui pleura tout du long, et conclut enfin « Voulez vous comme Reine d'un rubis ou d'un laideron ? »

Le chancelier ordonna le vote. « Qui désire Sarza pour Reine ? ». Et la foule de s'exclamer. « Oui, oui, nous voulons le rubis pour Reine. Vive Sarza ! »
« Qui désire Marza pour Reine ? ». Au cœur de la place silencieuse, une voix chante : « Moi, je désire Marza pour Reine. » C'est un vieil homme, aveugle.
Le chancelier de s'étonner : « Vous êtes le seul ; pourquoi ce choix, infirme ? »

Ainsi parla le vieil homme :
« Vous louez tous la beauté pour élire une loi ;
La beauté se fane comme la fleur d'hiver,
S'étiole dans le vent, s'évanouit.
Seule restera la loi dans le marbre, toujours,
Ecrasera les hommes tant que brillera le jour. »

Le peuple de rire, d'ignorer le sage homme, et le règne de Sarza commença. Ce furent des années sombres, pleines de terreur. Nulle musique, nuls arts. Une tyrannie des grands sur la foule des plus faibles. Le peuple horrifié soufra mille tourments : l'infirme fut tué pour avoir élu Marza, les pauvres endurèrent de terribles famines, les plus riches s'enfermèrent dans une tour de marbre (6), et la guerre fit rage tout un siècle durant.

Envoi au Prince (choeurs)

« Ainsi, pensez, sujets d'un règne injuste
Que sagesse et bonté sont les vertus de la royauté,
Que splendeur et beauté sont celles du cabaret.
Qu'ils soient d'argent ou de fer, sondez au fond des yeux,
Si vous voyez une âme ou un monstre silencieux. »

II/ Notes de traduction

Veuillez considérer que votre humble auteur a tenté de respecter la rythmique et les concordances de sonorité dans la mesure du possible, mais que la limitation éprouvante du vocabulaire commun l'a poussé à des simplifications sémantiques. Les suivantes notes éclaircissent les points de traduction gagnant à être éclaircis.

(1) Bonté et Beauté. Le titre original joue sur un calembour entre deux termes antiques de nos jours désuets : Mae'rzsha signifie littéralement « qui fait pencher la balance cosmique de l'Equilibre vers le Bien » dans son sens le plus général et le plus poétique. Sae'rzsha, vous noterez la présence du même suffixe -'rzsha exprimant l'évocation d'un terme abstrait et absolu dans un contexte poétique, pourrait se traduire par « dont la beauté corrompt le monde ». Il a donné, de nos jours, l'expression « Sae'r mime Baba'lh » → « Une mauvaise belle jeune fille ».Vous comprenez ainsi la difficulté à rendre toute la richesse ironique du titre pour un traducteur tiraillé entre la similitude phonétique et la richesse sémantique.

(2) « Sarza était la bonté même » se confronte au même dilemme. En Azshari pur : « Sarza Sae'rzsha Piur », qui souligne lourdement la similitude phonétique entre le nom et le caractère du personnage. Le procédé n'en est pas moins éminemment littéraire : pour une oreille elfique, cette tournure est d'une grande finesse et les allitérations sifflantes participent au dressement d'un portrait d'une très grande efficacité. Tout en évitant la critique directe, par le choix méticuleux du terme et de la rime, il induit une figure du Mal dont on peut trouver des traces en hommage plus ou moins forcé dans de nombreuses œuvres ultérieures.
Le portrait qui s'ensuit dénote de la même finesse. Les mots « étoiles », « rivière », « rubis » et « diamant » sont traduits respectivement de sett'ersoi'ssar'taz et sar'shaz, un choix phonétique éminemment poétique qui conclut ce portrait diabolique d'une très grande force. Par ailleurs chacun de ces termes exprime l'aspect le plus noir et le plus puissant de ce qu'ils désignent. Sett'er renvoie également à Seth'ers, le Néant, et désigne donc un firmament, un infini sombre plus que de simples étoiles ; Soi's est un terme très rare, utilisé pour désigner une rivière capricieuse qui déborde souvent de son lit ; sar'taz et sar'shaz évoquent, eux, un taillage très particulier de ces pierres, destiné à leur enchantement mais encore vierge de toute magie, et rajoute donc à l'idée d'une avidité de pouvoir.

(3) « Marza Mae'rzsha Piur » : même remarque. « Si elle était petite et faible, si ses cheveux étaient [inégalement implantés]sic, elle débordait d'idéaux et voulait le bonheur de tous. ». La tournure grammaticale de cette phrase, en elfique, délivre un message littéraire puissant. L'emploi du « si » d'opposition à une thèse (ici, « elle débordait d'idéaux ») en elfique se fait généralement par le placement du préfixe Az' devant chaque unité syntaxique qui précède. Ici, en revanche, l'auteur a choisi un emploi déjà désuet à l'époque : Tal'. La version originale nous dit donc : « Tal' Fetet. Tal'Man. Tal'Eon vivis cartesh, eya Muîr Kara' ». Chaque occurrence de Tal', au lieu de dresser un portrait négatif comme ce serait le cas avec Az', vient déjà renforcer la locution finale, à trois reprises donc de manière fortement insistée. Une traduction très littérale, maladroite, donnerait ceci en Commun : « Si elle était faible tant que bonne, si elle était petite tant que bonne, si elle était mal dotée de cheveux tant que bonne, elle débordait d'idéaux ». Un emploi qui, mis en chanson, donne un résultat fort mélodieux.

(4) « elle invoqua la paix et le respect d'Elune » est la misérable traduction d'une tournure très savante. En elfique très littéraire, on peut rejeter une partie de la séquence syntaxique à la fin de la phrase (consistant généralement à inverser la place d'un complément d'objet second avec le complement d'objet direct ou indirect dont il dépend). Traduit littéralement, cela donnerait cet ordre de mots :
« Elle invoqua Elune
De paix et respect le ».
Dans la versification, la rythmique de la chanson pousse à faire une pause : ainsi, une courte ambiguïté s'installe. Marza invoquerait directement Elune. Pire, l'emploi du terme « invoquer », là encore sous sa forme la plus riche et fine (murzet, qui signifie « incarner par la prière ») évoque directement que le temps d'un vers, Marza est un avatar de la déesse. La figure est hautement blasphématoire.

(5) « Sourd » est ici la traduction d'un mot splendide, hélas disparu. Vou'kh Ashu (ici Vou'kh Ashalai sous sa forme adjectivale, puisque sujet à la 11è déclinaison des noms singuliers en adjectifs épithètes). Ce terme définit la surdité comme « la fermeture métaphysique à la création des Titans ». Cet emploi s'utilise généralement comme un manque de foi, un refus d'écouter Elune et la Création ; ici, il donne à Marza un caractère sacré tout à fait blasphématoire : le discours de la princesse est parole sacrée.

(6) « les plus riches s'enfermèrent dans une tour de marbre », peut-être un des vers les plus controversés du corps de la chanson, à l'exception de l'envoi au Prince. Il mérite une analyse plus soignée. « Les plus riches » est renvoyé à la fin de la phrase. Dans la versification originale :
« S'enfermèrent dans une tour
De marbre les plus riches »
Remarques mot à mot. « S'enfermer », en Commun, ne choque pas l'oreille, cependant en elfique le terme est Oyshuet qui signifie « être enfermé ». Il évoque immédiatement un vocabulaire carcéral et n'est jamais transitif. Ici, il est écrit Ran'Oyshuent, techniquement une faute grammaticale, qui signifie « fermer soi-même la porte de sa prison ». Ce choix singulier vise à exprimer une idée d'une grande force : un pouvoir qui s'isole du peuple se condamne tel qu'un meurtrier. Si cette interprétation peut sembler se baser sur de faibles indices, la suite ne laisse presque aucun doute. « De marbre les plus riches ». Pourquoi de marbre, matériau abondant au temps d'Azshara dont les palais étaient d'avantage de pierre de Lune et d'or ? Parce que le terme tos'shalan, le matériau du marbre, a donné tos'shae, un terme désuet pour la sépulture. Et le mot danre'v ici traduit « tour » peut aussi désigner un élément architectural azshari, le danrv'sh, une colonne sur quatre étages, deux menant aux étages supérieurs où sont entreposées des reliques funéraires, deux sous-terrains menant aux cryptes du caveau, une construction essentiellement liée à la prière des morts. A la lumière de ces éléments, voici l'ordre d'interprétation. Les plus riches s'enferment volontairement dans quelque chose d'assimilé à une prison (vers 1), qui s'avère être leur dernière demeure (vers 2). Si nous plaçons ces deux vers sous le prisme interprétatif que je détaillerai plus tard, à savoir que cette chanson est une critique envers l'isolation et le despotisme de la caste Quel'dorei durant les dernières décennies du règne avant la Fracture, l'aspect prophétique de ces paroles glace le sang. Quarante-deux ans après la condamnation d'Eloas pour avoir publié cette chanson, l'avidité des Quel'dorei brisait le monde à jamais. C'est sans doute la partie qui fascine encore aujourd'hui ceux qui étudient l'oeuvre, et qui l'a poussée dans une sinistre postérité.





III / Interprétation politique et notes historiques



Durant les dernières années du règne d'Azshara, dans un contexte de fébrilité du pouvoir et de grande paranoia, Eloas Tal'EreVir, chanteur de renommée moyenne, passe dans la postérité en présentant au public, en introduction d'une tragédie en cinq actes, un Sha'rifa (courte fable chantée), interprété comme une charge politique contre Azshara et les Bien-Nés. Ce défi lui vaudra d'être jugé, au long d'un procès interminable cristallisant un grand nombre d'enjeux culturels, puis pendu. La décision de Justice établit que, pour que soit reconnu le crime de félonie, l'intitulé du discours n'avait pas à être explicite : une affirmation qui troubla profondément les professionnels des Arts sur plusieurs domaines. Je vous renvoie à l'ouvrage Azshara et la Culture : Grandeur et Déclin de la liberté de Landraen Rivesh dont il n'existe hélas pas de traduction en Commun.
L'essentiel à retenir de cette décision foudroyante qui faucha, en même temps que la tête d'un artiste, toute la substance de l'art histrionique, est que l'humour était devenu une chose trop sérieuse pour être laissée aux chanteurs et que la Justice se dotait maintenant de concepts abstraits sur une félonie « explicite » ou « implicite », première porte vers un despotisme sans limites.

La datation précise du texte est difficile à établir : après la condamnation à mort d'Eloès, de nombreux opposants à Azshara se sont emparés de son cas et des années de propagande ont brouillé la chronologie des événements. La tentation de placer le récital au jour du 900è anniversaire du règne d'Azshara est due à ladite propagande ; certains druides colportèrent qu'au prix de sa tête, Eloas avait gâché ce qui devait être la plus grande fête du royaume. En réalité, les dernières études ont démontré que la cérémonie du règne eut lieu sur l'Alamaeda Azshar'mirac, la place militaire du Palais Eternel ce qui diverge des récits de l'arrestation d'Eloès situant la scène à l'Amphithéâtre Royal de Suramar. Libre de cette interprétation chronologique, une étude plus sérieuse démontrerait que l'événement s'est déroulé entre douze et treize ans avant l'anniversaire de la Reine.
Cette hypothèse concorde d'autant mieux que c'est dix ans avant l'anniversaire de la Reine que débutèrent les crimes du bien-nommé Myrmidon des Etoiles, membre des premiers conciles druidiques définis comme de dangereux terroristes anti-arcanes. L'homme agissant dans la pénombre des théâtres pour éliminer de hauts dignitaires Azsharis, il eut été de très mauvais goût de la part d'Eloès d'ajouter au sang l'infamie de l'encre : le verrouillage administratif et militaire de la vie culturelle qui suivit les premiers meurtres rend très improbable le déroulement d'une fantaisie telle que le Sha'rifa de Bonté et Beauté. Il serait par ailleurs bien avisé d'avancer l'hypothèse suivante : ce sont les deux événements – les meurtres et la chansons – tous deux antérieurs à l'anniversaire d'Azshara, qui auront déclenché la paranoia du pouvoir autour de la vie culturelle et du vecteur de conversion qu'il représentait pour lever des masses contre le pouvoir.

Que le Sha'rifa d'Eloès soit truffé de considérations politiques est une évidence ; à la lumière de ma traduction interprétative, prétendre le contraire est naif ou pire, sournoisement politique. Ce qui est contestable, même insupportable, c'est l'idée qu'un pouvoir ait pu saper en amont la liberté interprétative du public pour décider où faisait pencher sa susceptibilité. Pendu au bout de cette susceptibilité s'est balancé un homme animé par les Arts de la Scène bien plus que par les aspirations politiques.

IV / Les Sha'rifas contemporains à Eloès : Satire et Despotisme

Le Sha'rifa est l'équivalent d'une opérette. Dans la culture aristocrate Quel'dorei, il était de bon ton d'arriver avec une demie heure de retard à tout événement culturel. Afin de ne pas retarder le début du spectacle et remplir la scène à l'attention du public plus populaire, on avait coutume d'embaucher divers artistes, souvent des chanteurs, mais aussi des jongleurs, des danseurs...
Il s'est créé autour du Sha'rifa une image de contre-pouvoir culturel : si les chats jouaient à être en retard, les souris danseraient. Ces représentations en l'absence de tout pouvoir autre que le directeur de l'auditorium débouchèrent sur toute une culture subversive d'une très grande richesse, jusqu'à l'incident d'Eloès. Les Sha'rifas se déroulèrent alors en présence du public complet, furent raccourcis à un unique numéro de moins de dix minutes, et furent sujets à une censure en amont.

Peut-on continuer d'appeler ces représentations contemporaines à Eloès des Sha'rifas ? Si l'on se penche sur les œuvres en vogue durant cette ère de contrôle, on serait tenté de l'affirmer : toute subversion se limitait à affubler les grands héros de la tragédie classique de prénoms grivois et à vulgariser leurs intrigues. Un genre répétitif, tout ce qu'il y a de plus correct dans l'incorrect et fort ennuyeux. Je tiens cependant à rendre hommage ici, en conclusion de cette étude, à divers morceaux de bravoure. Un des chanteurs, Yoel'sabat, conclut dans un pamphlet brûlant « Je jure, au nom de ma survie, que je ne serai plus jamais subversif et que mes poèmes auront un sens unique et rébarbatif ».

En voici un :
« Za'n zan tener' ;
Yol byo'sh vever' ;
Obie'l »

Littéralement :
« Les roses sont rouges,
Les violettes sont violettes,
Pomme de Terre. »

Dernier histrion du règne d'Azshara, Yoel'sabat mourut d'une noyade, à ce jour toujours suspecte. Mais cette anecdote appelle une citation qui lui est attribuée, bien que jamais rendue publique en son nom :

« Le rire est une lame qui ne blesse point ;
retire au peuple cette arme bénigne
et il préferera couteau plus tranchant. ».




Copié par Frère Benjamin, Cathédrale de la Lumière.

Therod Aoun'dore
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